mercredi 29 décembre 2010

Les soirées du réveillon!

Chaque année, à la même période, j’établi mes résolutions pour l’année suivante. 
Chaque année, à la même période, je réponds à longueur de journée à la question « que fais-tu pour le réveillon ? »
Cette année, je garde les mêmes résolutions que l’année dernière mais je veille à les optimiser et les réaliser alors je vous épargne la lecture de mes résolutions ou si vous insistez vous pouvez retourner à mon article du 13 décembre 2009 !

Chaque année, au matin du 1er janvier, je me dis je ne refais plus la même erreur : le prochain réveillon, ce sera soupe, pyjama, patch anti-points noirs et au lit avant minuit ou pyjama party avec mes 2 hommes et au lit avant minuit quand même ! Quelques réveillons réussis d’autres pourris mais toujours un 1er janvier la tête dans la cuvette, des coups de marteaux interminables et parfois se terminent au service traumatologie des urgences. Les rares personnes épargnées par la malédiction du réveillon sont en pouponnière ou en maison de retraite !

Cette année, j’ai évalué les potentiels lose des différents scénarios que j’ai pu avoir :

Soirée chez moi : Un jour j’ai décidé d’organiser le réveillon chez moi à force de le passer chez les copains, il était temps que je prenne les choses en mains. J’ai passé la journée du 30 à préparer mon menu de réveillon chic à la façon des chefs, le 31 à faire les courses pour m’approvisionner de vin, foie gras, saumon et autres. J’ai passé la soirée à essayer de sauver les meubles, à bâcher mon canapé à minuit, à tartiner les blinis et appeler un plombier en me demandant si la première résolution de l’année de mes amis n’était pas de saccager mon salon et boucher mes toilettes

Soirée au resto : Avec mon homme au resto, sages autour de la table mais pas n’importe quelle table, celle du château qui offre un menu de fête avec une coupe de champagne et ses patiences + foie gras mi-cuit + terrine de homard et filet de saint-pierre ponctué par les douces mélodies d’un saxophoniste, rythmé par des shows inédits. Le vin est en supplément. Les services de la baby-sitter en supplément. Le pain aussi. Et le café, un café gourmand certes, mais à 30 euros. Au moment de payer, je flaire l’arnaque totale, mais trop tard mon homme tape son code de carte bleu et nous nous retrouvons délesté du budget études de nos futurs enfants. Nous avons bien mangé, bien dansé mais notre futur rejeton arrêtera l’école à 5 ans, ratera sa vie et ce sera de notre faute !

Soirée en famille : D’accord ce n’est pas souvent que l’on passe un réveillon en famille ! C’est forcément pas la party du siècle mais un dîner façon gavage d’oie. Mamie insiste pour goûter le foie gras fait maison, maman pour essayer sa salade au persil qu’elle a préparé rien que pour nous et papa sort sa bouteille qui date de l’année de notre naissance. Nous sortons de table avec les 5 kilos que nous n’arrivons toujours pas à perdre comme ils nous ont été transmis par amour ! Le dîner suivi par la soirée réveillon de la télé avec les plus grandes stars venues chanter pour nous, les spectateurs anonymes !

A une fête costumée : On a tous un ami qui adore organiser les soirées à thèmes (moi aussi mais en dehors des soirées de réveillon forcément) et qui pour sa soirée chez lui décide de nous obliger à commencer l’année en carambar ou en suppositoire géant avec comme parrain de la soirée « plus on est fou plus on s’amuse ! ». Avec toute l’imagination du monde je avons trouve le déguisement de fous que j’enfilerai en bas de chez lui pour éviter de me taper la honte dans le métro. Mais à 5h30 du matin, après 10 cosmopolitain, 5 verres de vin et 3 shots de tequila personne ne pense à se changer avant de reprendre le métro. Arrivé à l’appart, je me jure que plus jamais je ne reprends la ligne 4 !

Eh bien cette année je combine soirée disco et pyjama party avec mes amours et j’évite les catastrophes !

vendredi 10 décembre 2010

10 raisons pour ne pas aimer la neige début décembre

Il est vrai qu’une tempête de neige de cette envergure c’est pas tous les jours à Paris, la dernière date d’il y a 30ans. 7 à 15cm de neige dans les rues, il y a de quoi semer la pagaille chez les parisiens et les parisiennes surtout…

Au niveau national, l’aéroport International Charles de gaulle fortement perturbé surtout après l’annonce de la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) qui demande aux compagnies aériennes, à titre préventif, de réduire leur programme de vol ! La circulation sur les grands axes routiers est restée bloquée malgré l'annonce de l'épisode neigeux par Météo-France. Des milliers de personnes avaient été bloquées, essentiellement sur les routes et plusieurs milliers de personnes ont passé la nuit dans des centres d'urgence, mis en place pour l'occasion.
Les trottoirs se sont transformés en patinoire verglacée où même les rois de la glisse n’ont pas échappée à la glissade et où murs et poteaux urbains sont devenus nos meilleurs alliés. Pour aller récupérer le petit pintadeau à l’école, escapade de 5 min habituellement entre l’appart et l’école, j’ai mis 20min pour faire le trajet à 0.2km/h de peur de me prendre un voisin ou faire un roulé-boulé majestueux et exhibitionniste.
Comme la neige est arrivée tôt cette année, je n’ai pas encore eu le temps de m’équiper et d’acheter les moufles pour amoureux, surtout que mon homme n’a pas encore lui digéré l’idée de son côté non plus. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une paire de moufles en laine polaire grise ou rouge, composée de 2 moufles et d'un triangle qui permet de se tenir la main tout en ayant bien chaud! (Et en cas de brouille, il reste quand même une paire autonome!)
Dans un temps pareil, on ne peut pas se permettre de mettre des talons aiguilles de 9cm au moins pour aller au boulot à pieds de peur de glisser toujours. C’est plutôt les bottes et les bottines qui l’emportent (heureusement que c’est la mode aussi). Les micros trottoirs des revues de mode se sont transformés en metro-trottoirs ou la mode sur les quais de la RATP par peur du grand froid à l’extérieur.
Un autre inconvénient, c’est que ton patron bloqué à l’agence car il ne peut pas prendre sa voiture et circuler, reste toute la journée au bureau.
Vu qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics, bureaux et cafés, il faut sortir fumer sur le trottoir ou en bas de l’immeuble pendant l’age de glace!
Parce que froid se combine en général avec bronchite, angine et donc quelques journées seules au lit pendant que notre moitié est au boulot, clouée devant les émissions télé à la con qui te font croire que tu peux réussir un mille-feuilles de gambas et asperges vertes pochées minute aux cinq épices sur son coulis de Saint-Jacques au Pouilly-Fuissé et sa salade de jeunes pousses du marché au miel de lavande, alors que t’as déjà du mal à faire cuire tes coquillettes
Parce que tu rêves d’un verre de vin, d’une cheminée et d’une bonne bouffe alors que le vin et l’alcool ne sont pas compatibles avec les antibiotiques que tu prends à longueur de journée et ce pour une période de 7 jours.
On n’aime pas car en tant qu’européens ont est des raleur-né, on adore tout critiquer sans cesse, c'est l'un de nos passe-temps favoris.
10° C’est tout simplement parce que noël et les vacances ce n’est pas encore aujourd’hui !!!!

jeudi 23 septembre 2010

Cat’s Eyes


Un des plus beaux moments que j’ai vécu pendant mes vacances était lors d’un trajet en voiture avec mes 3 potes (Jimmy, Mike et Wissam) jusqu'à la boite de nuit pour passer la dernière soirée avec les copains avant le redoutable départ.
Un moment rare, court (30min), plein d’émotions, pendant lequel nous avons raconté des blagues datant de la première guerre mondiale et évoqué des souvenirs d’enfance. Des souvenirs de tout ce que l’on a pu avoir ou pu faire dans notre petit village pendant les étés quand on se retrouvait !
Les garçons racontaient les histoires de cabanes au fond du jardin, le club de sport, les histoires d’amour, les parfums que l’on a pu recevoir pour nos anniversaires et surtout mon histoire identification que j’ai pu avoir avec ma meilleure amie aux Cat’s Eyes, ce dessin animé avec des bombasses en body moulants, voleuses mais qui ne manquent pas de charme, et des cartes de Ninja (que nous avons reproduits sur carton en guise de gadget d’identification).
A l’époque j’étais une fille modèle qui n’avait le droit qu’à une heure de télévision par jour après le retour à la maison avant le coucher du soleil. Je n’aimais pas les dessins animés pour les garçons que regardaient mes frères et leur masculinité débordante comme Goldorak, ni les trucs gnangnan pour les filles comme Candy. A mi-chemin, il y avait Cat’s Eyes, un dessin animé féministe!
Cat’s Eyes parle de femmes fortes, autonomes, indépendantes, qui se construisent sans hommes. Indispensable en période de crise contre les garçons du village ! En plus, la relation entre ces trois sœurs me faisait terriblement envie… envie d’avoir une sœur, envie de vivre cette relation privilégie avec ma meilleure amie… Je m’identifiais facilement à l’une ou à l’autre.

Bon, à cet age on s’ennuyait, on été petite, impuissante, dépendante de nos parents, et on rêvait en secret de devenir adulte et de pouvoir faire des choses extraordinaires un peu à la manière des Cat’s Eyes, de ces femmes qui osent !
D’après les psychanalystes, ces exploits on les réalise à travers les aventures de nos personnages favoris, on plonge dans notre avenir et on vit à travers eux ce que l’on espère vivre plus tard ! On noue avec eux une relation fusionnelle qui se loge dans les interstices de notre emploi du temps, entre école, l’heure du bain et le dîner, dans nos moments de solitude.

Or quelle petite fille n’a pas trippé comme une dingue sur son personnage préféré, au point de l’incarner par jeu ou de relire cent fois le même livre ? Quelle fille ne s’est pas imaginée un destin hors du commun pendant que les garçons combattaient des dragons ou pilotaient des vaisseaux spatiaux ???

Mais l’histoire des Cat’s Eyes, après moult recherches sur Internet, se lit à plusieurs niveaux selon les ages avec, en filigrane, la quête du père : les trois sœurs font des cambriolages pour réunir les tableaux que leur père a peints, dans l’espoir de le retrouver. Pendant que moi j’ai passé ma vie à la quête de signes de reconnaissance par mon père quasi absent mais fort présent dans mes idéologies. C’est finalement très oedipien et ça en dit long sur moi !

« Le rêve est l'accomplissement d'un désir inconscient » Sigmund Freud


samedi 28 août 2010

Desperate housewives à la libanaise

A peine 10h affichée sur l'horloge de la cuisine chez mes parents que la première habituée de la "sobhiyée" pointe son nez à travers la grille, suivie d'une deuxième et souvent d'une troisième.
Maman lance comme d'habitude "Asafou, 4 ahwé pleaaase!" Asafou c'est une domestique Ethiopienne qui travaille à la maison.  Les ménagères s'installent à l'ombre d'un abri dans le jardin pour papoter comme le veux la bonne vraie tradition de la "sobhiyée".

Une clope au bec, un paquet sur la table et un café plus tard, les dernières nouvelles et potins du village sont analysées sans laisser l'ombre d'une rumeur échapper.
Ensuite viennent les soucis du quotidien en lien direct avec la famille et les séances de cure s'accumulent éloignant ainsi les rendez vous chez le psychologue des ménagères des métropoles occidentales rythmées par des "hum-hum" en guise de traitement.

La nouvelle génération de ménagères voire meme les ménagères des grandes familles des villes libanaises sont plus organisées et invitent pour de grands festins sous le thème de la "sobhiyée"  qui devient l'équivalent du brunch européen. Elles invitent amies et femmes de la high society libanaise, leurs rencontres souvent couronnées par la fameuse " Hiiiiiiiie cheeeeeriiiiiie, kiiiiifiiiiik? tu es làaaaaa?" pour dire je ne savais pas que j'allais tomber sur celle là! elles exposent ainsi leurs derniers it-bag, montres et robes shoppées chez Ai-zone le temple de la mode ou autres (que je ne connais pas encore vu que je me suis expatriée à l'étranger depuis 9ans)
A la fin, elles n'hésitent pas à partager leur "sobhiyée" dans la presse locale type "mondanité" sous le titre de Mme machin, femme de bidule recoit!

Est ce ce type de recéption à la libanaise assez bling-bling que notre president M. Sarkozy qui m'éloigne de cette "sobhiyée" amicale et de ce mode de fonctionnement? Est ce le manque de temps qui m'empeche le partage d'un café-potin quotidien avec mes amies? Ou est ce que ma génération a perdu l'art de recevoir qu'avait nos mères?

lundi 23 août 2010

Baisons avant que tout ne s'écroule

A Chaque retour à mon pays d'origine, pays du soleil levant, je me retrouve face à un pays désorienté aux multiples facettes, pays dont la population avance au grès des humeurs des hommes politiques, de l'opinion internationale et du developpement pas moins lié à l'economie du pays elle-même liée aux événements locaux et mondiaux. " la boucle est bouclée" comme dirait mon copatriote français après une journée passée à terminer une procédure banale au sein de l'administration française.
Ceci n'est pas sans influence sur la jeunesse du pays. Cette jeunesse, dorée ou pas, se retrouve confrontée à des stéreotypes et modèles américains (diffusés sous le signe de séries américaines sur les chaines locales) voir même les nouveaux arrivés, les soap turco-syrien dont le carton de l'èté 2008 était "noor" feuilleton qui passait tous les soirs sur la chaine satelitte MBC (à capitaux saoudiens) et devant lequel restent scotchées les ménagères de 50ans, leurs filles et petites filles. Elles commantent et matent la vie chaotique de mouhanned, blondinet à barbe rousse de trois jours du genre Gainsbourg mais alcool et cigarrettes en moins, et de sa dulcinée noor qui a donné son nom au feuilleton.
Ces ménagères et leurs petites filles se retrouvent dans cette noor triste qui, même malade, lutte pour parvenir à reussir son couple, sa famille et surtout voir mouhanned, cet homme dont la puissance ne s'exerce pas au detriment de sa femme et le regardent donner le biberon à son bébé.
Ce n'est pas pour dire que ceci est une chose rare au liban, mais tradition oblige certains cotés de la culture locale sont transmises de génération en génération pour veiller à transmettre les valeurs de nos ancêtres à notre progéniture sans prendre en considération l'évolution de la société dans laquelle ils vivent.
Lors d'une discussion autour d'un café avec une amie et sa fille de 15 ans, je me rends compte que le nouveau mode de vie de la nouvelle génération oblige une discussion autour du sexe s'impose ainsi que les relations filles-garçons de peur de "plonger dans le pécher" très jeune dans une société où la fille se doit de rester vierge jusqu'au mariage. Mariage qui à l'epoque tournait autour de láge de 23-24 ans pour une fille mais aujourd'hui les filles se marient vers 30 ans et doivent rester vierge en criant sur tous les toits: " vierge je suis, vierge je reste" ou ces trantenaires choisissent de faire tout un peu plus tard que la même génération occidentale avec plus de discretion.
La jeunesse reste alors balancée entre une pimprenelle coincée dure de la membrane et cette autre miss à nectar orgasmique puisque la société libanaise livre, en matière de sexe, un message paradoxal. Tout s'y vit à l'extrême. On passe du one night stand assumé à la vierge à épouser.
Le pire fit en 2006 après la guerre, une rupture c'est produite. La société pense encore virginité, mariage, soumission pour la femme. Bien sur, certaines assument des partenaires multiples avant la grande rencontre. Mais en général cela se tait, cela se cache. Après la guerre de 2006, les jeunes se sont sentis précaires, temporaires. Les limites ont implosé, le sexe est devenu un mode de consommation où la performance et le plaisir sont les seuls éléments déterminants!
Reste à savoir quelle éducation donner à sa fille pour se préserver un avenir meilleur tout en ayant une jeunesse épanouie au Liban ou ailleurs?!

dimanche 6 juin 2010

J'ai testé pour vous

Entre caractères, personnalités, convictions et styles les choix de vie s'imposent.

Quand certaines personnes décident d'être un panneau publicitaire mobile avec tous les t-shirts à messages ou de marques apparentes, d'autres croient ce que veulent transmettre les pubs comme messages et essaient de prouver par eux-mêmes la sincérité de ces messages!

En particulier les régimes et croyez moi je connais bien ce domaine avec toutes ses promesses allant de me priver de l'essentiel au décompte des calories.

De la méthode Dukan à la Chrononutrition, du régime Atkins au Weightwatchers, du mono-diet à la soupe au choux, de la crème amincissante nuit et celle de jour, du sport ultra cardio à la course à jeun dans le parc à 06h30 du matin, des régimes draconiens aux promesses rêveuses du corps parfait aux applications style de vie-fitness de l'iphone... Moi j'ai tout essayé!!!

Alors, Despite beiing a star à plein temps avec un emploi de temps assez flexible, qui intègre 4 h de sport par jour, yoga, course à pieds et coach perso, Despite avoir un chef à domicile qui prépare les menus adaptés, un bataillon d'assistants qui exécutent les envies les plus délirantes comme demander des ananas coupés en cube, de la pulpe de citron et du raisin vert sans pépins, le tout (moins qu'une poignée de main) surtout pas mélangé pour le creux de 15h46 et tout ça parce que le régime et la taille 0 l'imposent!!!

Alors si on est à plein temps au chômage, on n'a pas un bon poste au boulot avec des responsabilités et une équipe à cadrer, pas de famille à charge et une vie sociale active et arrosée, toutes ces promesses, ces régimes parfaits, crème miracle et autres ne sont que marketing et poudre aux yeux...

dimanche 30 mai 2010

In the middle of nowhere

Aujourd’hui pour le mariage d’une amie, nous avons fait la route jusqu’au pays du cidre. Nous logions dans un hôtel au milieu de la campagne près du manoir où se déroulera la soirée.
Grâce a toute notre mega organisation (heure de départ, pit-stops calculés, …) nous sommes arrives en avance a l’hôtel dans le but de se changer avant la cérémonie religieuse et de faire la route du cidre jusqu'à l’église. A notre arrivée nous sommes tombé sur un message d’absence pour une urgence avec un numéro de téléphone fixe écrit en grand sur la porte.
On se presse pour appeler car nous avions peu de temps devant avant l’entrée de la mariée à l’église. Nous avons vite remarque que le portable ne passe pas à cet endroit. Nous avons décidé de prendre la voiture et sillonner la région en quête d’un petit bout de réseau et s’apercevoir que réseau il n’y a guère dans ce bled !
Nous levons les yeux, regardons autour et constatons que nous sommes au fin fond de la campagne, là où il n’y a pas de réseau, pas de resto, pas de café, pas de poste, … Nous sommes officiellement à la campagne !
Depuis que j’ai eu mon Iphone, j’ai pris l’habitude de me connecter partout, a tout et a n’importe quel moment même dans mon tout petit village au Liban. J’ai pris l’habitude de trimbaler mes amis et leurs histoires dans mon sac à main, dans le métro, au supermarché ou en terrasse de café…
Maintenant sans connexion de suis démunie, sans histoires et toute seule. Mes deux hommes font la sieste dans le silence absolu. Pendant ce temps je décide d’aller à la rencontre du monde dans ce bled, direction le jardin de l’hôtel… en passant par le salon, je tombe sur la bibliothèque mais aussi sur des livres du style « le réquisitoire », « les chimpanzés et moi », « l’œil du perroquet » ou encore « je n’ai pas oublié ». Oublié quoi ? La vie ? Les hommes ? Le monde ? Ou la connexion ?
Alors moi je panique dans le jardin à la cherche du réseau….

mercredi 12 mai 2010

Les interdits du chantier

Les jour de chantier vaut mieux pour une femme de laisser sa féminité au placard et faire un tour du coté des pantalons, chemises, des hauts à col roulé ou rond, baskets...
Ce jour là, il faut revoir son vocabulaire et bannir certains mots ou expressions comme:
Par derrière
Raie
Vibration
Pipe (à fumer évidement)
Boules
Éjaculer (pour dire éjecter, ca peut arriver à force de côtoyer certaines personnes)
Tout mou
Lèvres
Monter
Trop fort
Prendre
Sauter
Rond
Sur la table ou en dessous
Sexe
Faux cul
Arroser
Fumer
Baguette
Anneau
Tuyaux
Trou
Levier de vitesse
Manette
Cure-dent
Mais aussi les états physiques du genre j'ai froid, j'ai chaud, je suis toute rouge ou excitée, j'ai pas dormi, tout ce qui peut avoir le sexe comme remède...
Il y a aussi les plats ou desserts à ne jamais commander en présence d'hommes du chantier:
Banane
Aller-retour sur herbes
Andouillette
Frites
Des glands
Un éclair
La liste est longue et on n'est jamais à l'abri d'une erreur qui peut faire délirer nos collègues hommes dans des fantasmes pas possibles!!
Courage à toute femme voulant se lancer dans ce monde d'hommes et de machos...

A ma tèta

Au fin fond de mon exile, je suis dans l'incapacité totale.
Je me reproche d'être loin et je ne peux qu'attendre le coup de fil redoutable pour m'annoncer que la bougie s'est éteinte!
Je ne peux que revoir les moments que nous avons partagé ensemble: Les beaux lapins qui ont fini dans la marmite, le ketchup fait maison avec d'énormes morceaux de tomates que tu faisais passer pour du ketchup du commerce, le petit bâton que tu trimbalais pour nous faire obéir, la délicieuse omelette que tu nous préparais quand maman s'absentait même si nous venons de sortir de table, les coups de sifflet et chant que tu chantais à nos enfants pour Les faire rire, les bonbons que tu cachais dans les tiroirs et que tu croyais qu'on allait jamais les retrouver, ...
La liste est longue et les souvenirs douloureux!!!
Aujourd'hui je garde de toi l'image de la femme qui a réussi à avoir une belle famille soudée, des enfants qui t'entourent, prêts à venir des quatre coins du monde pour te voir une dernière fois et qui surtout t'aiment beaucoup!

Je t'aime

samedi 8 mai 2010

Métrosexuel VS Übersexuel

Depuis quelques mois, je partage ma sphère quotidienne avec un élu dont le nom allemand signifie peuple et qui veut tout dire à propos de la personne. Le jour où il a porté ce nom, il s’est attribué une mission, pire, une cause. Il sème un air de naturalisation qui transforme la pierre, la brique et le béton en lamelles de bois et panneaux photovoltaïques. Il transforme les sacs plastiques en sacs réutilisables, les desserts bien mousseux pleins de chocolat en filet d’oranges fraîches, les emballages en assiettes en verre et les fax de pub en bloc-notes.

Ce personnage c’est une fusion de l’homme "rétrosexuel", qui refuse d'être à la page, qui est rétro, ne se met pas de parfums et n'aime pas faire du shopping et l’homme "übersexuel" (dérivé du mot allemand über = supérieur) qui fait preuve de qualités traditionnellement masculines tels que la confiance, la force et la classe, ne laissant aucun doute sur son orientation sexuelle. Il déborde d'énergie dans son style, ses passions, son intellect et sa brillante carrière.

Mes journées avant cette rencontre et depuis que j’ai commencé à prendre la ligne 1 pour me rendre au boulot, étaient rythmées par des rencontres avec des parisiens pas comme tout le monde, des habitants tout terrain avec un slalom en métro qui requiert une formation périlleuse.
Chez ces parisiens, il existe quelques grandes familles incontournables de looks, qui s'affrontent sans merci telles les Jets et les Sharks dans West Side Story. On admire, la crème pour le visage, les chaussures à la mode, les chemises faites sur mesure et les cheveux resplendissants grâce à des produits efficaces.

Avant l’arrivée donc au bureau, je côtoie tous ces "métrosexuel", ces hommes urbains narcissiques dont la vie s'articule autour du soin de leur peau, de leur nourriture et de leur apparence. Ils aiment la mode, apprécient les vêtements de marque et font très attention à leurs corps.
Mes "métrosexuel" habitent dans les mégalo-métropoles, ont un haut niveau de vie, ils sont obsédés par leur style vestimentaire et assez vaniteux pour dépenser des sommes astronomiques pour être bien habillés et beaux. .

La différence entre mon élu du peuple et les "métrosexuel" du métro, c’est que ces derniers suivent les derniers défilés, passent tout leur temps à fixer leurs cheveux, embellissant leur look et s'excitent quant on parle de mode et de beauté, de manière quasi obsessionnelle, tandis que l'übersexuel est "capable" de parler de tout, s'habille propre mais d'après ses réflexions, préfère penser et "embellir" ses pensées. Bien sûr, il peut arranger ses cheveux avec des produits mais il ne se fera jamais de teinture, ne s'épilera jamais et ne fera jamais d'UV.
D’autre part, les deux vont faire de la gym (natation pour notre élu) mais pas pour les mêmes raisons. Le métrosexuel veut exhiber son corps en soirée, tandis que l'übersexuel cherche juste à être en bonne santé et satisfait de son apparence.

A l’agence nos parcours se croisent, entre architecture et discussions, nos mondes, avis et pensées s’échangent. Pour moi être femme, c'est tout avoir : de bonnes études, une belle carrière, une famille et assumer sa féminité sans oublier d’être glamour et féminine. Etre la balance entre la féminité et le pouvoir. Un mix de glam', de réussite sociale, de confiance en soi, de savoir et de dollars.
Une femme de pouvoir n'a pas forcément oublié qu'elle avait des soutiens-gorge et une trousse à maquillage. Au même titre qu'une bombasse n'a pas (toujours) mis de côté son cerveau. En bref, un sac à patate PDG n'est pas mieux vu qu'une femme apprêtée PDG.

C’est notre sujet de discussion devant sa fascination pour la couleur de mes ongles qui changent avec la tenue vestimentaire, la couleur de mes cheveux ou même mon dressing plein de variétés, choses qu’il oblige à sa femme d’abandonner pour la simple raison de lui plaire. Je la plains…..

Aujourd’hui, une lueur de changement est apparue, est-ce pour me faire plaisir, de me faire taire ou une satisfaction personnelle par conviction toute nouvelle ?



samedi 17 avril 2010

Femmes intelligentes = Femmes à tendance alcoolique

En lisant une de mes revues préférées offerte par mon traiteur préféré, je tombe sur cette étude qui m'a fait plus d'effet que le nuage de cendre islandais qui bloque tous les aéroports d'Europe: les femmes diplômées boivent plus d'alcool que celles qui sont moins éduquées. Ca m'inquiète beaucoup plus que cette étude américaine que ma collègue m'a laissé sur mon bureau l'autre jour sur les blondes qui ont un salaire plus élevé que les brunes!!!!

Ces femmes intelligentes ont deux fois plus de chances de boire quotidiennement mais aussi d'admettre qu'elles ont un problème d'alcool. Que l'on se rassure, le même lien, moins prononcé, est visible chez les hommes aussi, mais bon....

Pour cette étude malheureusement très sérieuse et totalement fondée, les chercheurs de la London School of Economics ont traqué les vies de milliers de femmes et d'hommes de 39 ans nés en Grande-Bretagne lors de la même semaine en 1970.

Ces femmes ont tendance à avoir des enfants plus tard et ont donc des responsabilités parentales plus tard. Elles ont aussi souvent des vies sociales plus actives et elles travaillent dans des environnements dominés par les hommes et la culture de l'alcool.
Petites filles, elles ont sûrement grandi dans des familles de classe moyenne et vu leurs parents boire régulièrement.

La faute à qui ? Aux parents, au milieu social, aux études.

Ces femmes sont donc victimes de leur style de vie, qui favorise l'alcoolisme. On dédramatise quand même parce que le pseudo "alcoolisme" des françaises ou libanaises n'arrive pas à la cheville de celui des anglaises. Enfin, pas encore …

Je suis juste inquiète pour mon "sabi" ou juste impatiente de savoir s'il deviendra alcoolo, sachant que le penchant pour l'alcoolisme peut être prédit dès l'âge de 5 ans grâce aux résultats scolaires et que j'ai encore un an pour le savoir! Tandis que pour les petites filles qui ont des résultats de moyens à élevés ont 2,1 plus de chances de boire quotidiennement quand elles seront adultes, à traquer pour ma filleule ou le jour où j'aurais une petite fille car cette étude est déjà confirmée pour moi.......

vendredi 5 mars 2010

Confessions d’un quadragénaire

Aujourd’hui, et comme tous les jeudi, on s’est retrouvé nombreux pour le déjeuner pré- réunion de chantier.

L’ambiance était à l’apéro qui a commencé au comptoir du troquet-cantine-restaurant portugais et qui a généré des discussions variées allant de la consommation d’alcool sur les chantiers, en passant par les plans des maisons reprenant la bobo attitude de la femme qui a sa propre chambre séparée de la chambre du mari pour me retrouver en train d’animer les confessions de quadragénaires.

Le sujet tournait autour de la notion de « maîtresse », d’«amant » et le besoin d’aller voir en dehors de la relation de couple bénit par l’union ou le mariage.

Cette relation extra conjugale se justifie par le fait qu’avec l’autre personne on peut être soi-même sans devoir se justifier, sans avoir à changer des détails dans nos comportements et exigences qu’insupporte notre moitié.

Le summum c’est se libérer de la peur qu’engendre la réponse négative à une demande particulièrement sexuelle !

Quand notre moitié ne partage pas nos désirs et positions sexuels, on peut pas l’obliger à faire partie de ce fantasme particulier et la proposition de ces idées avec cette même personne devient difficile de peur d’avoir un refus comme réponse et devoir vivre les jours en évitant son regard. Avec la maîtresse ou l’amant la crainte d’une réponse négative ne se pose pas, libère les tensions et nous permet de demander à réaliser nos fantasmes sexuels plus facilement. O pire on change de maîtresse !!!!

Un mec raconte qu’il refuse que sa femme le suce car elle embrasse les enfants quand son ami lui répond qu’est ce qui change elle suce son amant !

Super la discussion, la liberté de pensée et l’expérience.
A tous ceux qui croient en le couple idéal soudé pour la vie, sommes nous prisonniers d’une vie sexuelle classique sans fantasmes qui ne nous pousse pas à avoir un amant-maitresse ?
Avons-nous une ouverture d’esprit qui nous permet d’accepter l’autre avec tous ses fantasmes ?
Sommes nous prêt à sacrifier une relation pour une position sexuelle ? Est-ce une question de culture ou de generation?

jeudi 4 mars 2010

Blame it on me

Mika would say:

Blame it on the girls who know what to do
Blame it on the boys who keep hitting on you
Blame it on your mother for the things she said
Blame it on your father but you know he's dead


I blame it on you
I blame it on you for the ideals you taught me
I blame it on you for the values you gave me
I blame it on you for the guidelines in all situations
I blame it on you for the nice person you wanted me to be
I blame it on you for the perfect world you believed in
I blame it on you for the faultless persons I never met
I blame it on you for the pure feelings in each one of us

I blame it on you cause you made me a copy of you

But i’ll take that blame even though the blame is on you!

"Nine"

Je sors du film “Nine”, despite the fact that it’s a musical, avec deux questions ou réflexions en tête:

Le rôle de la maman dans la vie de son petit garçon qui grandit avec le bonheur, l’encadrement, l’évasion, les limites, l’amour, la présence, la fusion, les flops et l’inspiration. L’influence de l’image de la maman sur le parcours du petit qui guide ses mouvements, ses passions, ses amours et ses décisions.

L’importance et la grâce du personnage,
Le calme et l’hystérie du caractère,
La bonté et l’émotion du cœur,
ne sont que tout et son contraire et veillent sur les relations des deux êtres fusionnels au stade de la constitution, qui le resteront ou s’éviterons tout le long du parcours de la maturité.

Comment une maman arrive à imprégner le fantasme de son enfant de l’image de la mère parfaite, de l’amante sensationnelle, de la femme catholique ou de la sacrée pute au bois de boulogne, de l’image de la « mamma » à l’italienne voire à la libanaise !
Que faire pour réussir le plus beau et le plus dur rôle qui nous est offert à jouer le temps d’une vie ?

L’autre idée est celle de l’Amour ! Celle des acquis, des conquêtes et de la satisfaction.

On passe notre vie à la recherche de l’amour qui nous satisfait, nous comble, nous empêche de respirer et fait battre notre cœur à chaque mouvement de cil.

Certains l’adoptent et le vivent pleinement,
Certains le perfectionnent de peur de le perdre puis l’étouffent à force de le modeler,
D’autres attendent qu’il passe ou qu’ils passent à travers,
Et il y a ceux qui ont besoin de le perdre pour l’apprécier puis passent leur vie à le reconquérir pour le savourer.

Une tentation, un moment de faiblesse, un coup de tête, une façade qui cache un coeur misérable, une insatisfaction, une dispute, un besoin de vivre les rêves, un taux élevé de testostérone, tant d’excuses que nous aurons au retour de la sagesse et de la réalité suivies par le fameux : « I’m sorry ».

Sorry ! Mon dictionnaire du spelling and grammar French of France de ma splendide version de word me propose en correction le mot « Curry », ce mélange d’épices qui selon sa composition, peut être très doux ou très fort!
Demander pardon est également fort en émotions en regrets et surtout blessant. Fort pimenté qui fait monter nos larmes aux yeux juste au moment de le prononcer ….

Faut-il perdre l’amour qu’on a pour comprendre le besoin d’être aimé par une personne qui veille sur notre bonheur au quotidien ? Ne faut-il pas juste ouvrir les yeux plus large pour voir ? Ne faut-il pas tout juste aimer?

samedi 6 février 2010

Etude de cas

Hier en réunion d'études "réunions du mardi", on devait s'organiser avec le conseil hqe pour l'audit programme, on devait gérer les planning des intervenants concernés (que des hommes) afin de s'assurer qu'ils seront tous présents. La journée d'audit est une journée complète, normale de boulot pour l'auditeur et les convoqués allant de 09h00 à 18h00 horaire legal de travail et commun à bcq de personnes.
Un horaire régis par plusieurs facteurs sociaux et applicable dans beaucoup d'institutions même si les archi évitent d'en entendre parler (c'est un autre sujet). On était plein dans l'organisation quand tout d'un coup une question venant de nulle part se pose: tu gères les enfants toi? Et la réponse du tac au tac: non c'est ma femme!

Quelle question et quelle réponse! Quelle excuse aussi pour ne pas être à l'heure le matin ou se démerder pour l'être exceptionnellement pour une fois.
Quel sujet venant d’hommes qui parlent de gestion d'enfants quand ils sont les premiers à ne pas le faire, qui rentrent vers 5h du matin après avoir passer la soirée avec une autre femme, avoir bu 3 bouteilles de vin, tous les soirs de la semaine sans exception et le tout dans le seul et unique but: le boulot!
Cette même question ne se pose jamais le soir quand il faut rester tard, beaucoup plus tard que l'heure de rentrer chez soi!!

Pendant ce temps la femme s'est occupée des enfants et les a bien préparé pour le lendemain avant de les mettre au lit. La femme qui s'est occupée de faire les courses, le ménage, payer l'école et s'est occupée du chien qu'elle trimbale avec Elle toute la journée!!! La femme qui après une longue journée de boulot doit courir pour préparer à manger, emmener le petit malade chez le généraliste et par derrière chope aussi l'autito-conjonctivito-gastrite pour cause de proximité et de présence! Le tout sans avoir le droit de se pauser une minute, respirer ou même pisser!!!!

Sans connaître le profil, sommes nous obligés de croire à la sincérité de la question??? Combien y a t il d'hommes pareils???

Aujourd’hui je me demande si mon homme et mes amis mariés  sortent du lot, sont-ils exceptionnels? Vont-ils se transformer un jour pour revenir sur la voie tracée pour eux depuis leur naissance? Ou y a-t-il plusieurs catégories d'hommes? sont-ils tous pareils? Avons-nous fait le bon choix?

vendredi 5 février 2010

Réunions de chantier et magazines féminins

Les réunions de chantier ressemblent énormément aux magazines de filles, que se soit au niveau de la présentation, les chapitres ou même dans le fait que les réunions sont, aussi, souvent accusées de favoriser la conservation d'une société fondée sur la division et les inégalités des sexes !

Parmi les magazines féminins contemporains les plus célèbres figurent le mensuel américain « Cosmopolitan » et l'hebdomadaire français « Elle » et parmi les réunions les plus en vogue figure « la réunion du jeudi ».

En analysant de plus près, je sors avec les ressemblances suivantes :
La première page ou le mot de la rédactrice en chef : se traduit en mode « réunions » par le voyage en voiture avec le patron et l’analyse de la situation financière (c’est la mode en ce moment vu la crise économique) en monologue d’une heure.
Le sommaire qui annonce les différents thèmes et sujets qui seront abordés dans les magazines se traduit par un tour sur le chantier pour voir l’avancement et présenter les sujets à aborder concernant les retards, les détails et les dispositions à prendre.
La page people et le dossier dress code n’est que la première vue en entrant dans la salle de réunion et en faisant le tour de table pour serrer les mains. C’est à ce moment là qu’on remarque l’écharpe déjà portée la semaine dernière, une tête mal coiffée, couverture - pochette iphone ou un casque de moto dernier cri…
Les dernières sorties en matières de littérature ou cinéma rappellent la lecture de la liste des plans transmis et tant attendu pour lecture et analyse…. Ces plans savent se faire attendre pour faire la une en réunions.
Le chapitre vie de couple : les entreprises vont se côtoyer sur le chantier pendant une durée d’au moins 18 mois… elles doivent apprendre à gérer leurs envies, leurs caprices et problèmes perso relatifs à leurs lots. Elles se disputent, elles gueulent et finissent par rigoler à la fin… c’est marrant on dirait un couple !
Le chapitre analyse psychologique : lors de la dernière réunions, une personne a du dire par malheur que les grilles de désenfumage n’appartenaient pas à son marché… la personne qui a affecté les marchés s’énerve, crie, se lève et part en claquant la porte très fort… une réaction typique d’un animal qui se sent en danger et coincé par ses propres moyens alors il mord, crie et attaque … c’est aussi la fatigue, les impayés et les problèmes perso qui font monter la température …..Analyse de la semaine !
Le dossier sur la sexualité : Aujourd’hui, une personne assise à cote de moi a décidé de parler sexe, rapports et trahison… Cette personne tolèrerait un rapport sexuel entre sa femme et un inconnu lors d’un séjour à l’étranger sous le signe du sexe pour une nuit mais ne tolèrerait pas le rapport sexuel répétitif entre sa femme et une autre personne. Le sexe pour le sexe n’est pas considéré comme trahison… et la discussion s’enchaîne sur la définition de la trahison, quand on nous a interrompu pour répondre à une question sur les plans !
Et pour finir l’histoire vrai : on ne peut pas échapper en réunions à l’histoire vrai ! Tous les intervenants et toutes les personnes autour de la table ont une histoire vraie, une expérience ou une référence à raconter.

Ne dois-je pas, très bientôt, me passer de magazines féminins, de presse people et de revues de mode pour m’abonner à la « réunions du jeudi » ?

mercredi 13 janvier 2010

Coeur brisé

J'aurais jamais osé  penser qu'un jour on me reprochera de trop Aimer!
Après une longue semaine, un weekend fort agité en conflits, sentiments et épuisement, je me retrouve avec un cœur brisé car il aime, il s'attache, il protège,
un cœur brisé car il a trop donné et continu à trop donner,
un cœur qui ne met pas de limites en amour et cesse d'exister pour lui laisser la place,
un cœur qui ne sait pas se séparer pour pimenter les retrouvailles, qui sait pas déléguer de peur de se reprocher lui même la qualité de ses prestations.

J'aime comme je respire, je donne comme j'aimerais qu'on me donne, j'adore, je m'y colle et je m'applique, en plus j'ai pas de limites.
Je paye le prix pour un amour qui: 
Fœtus, puise tout de mon sang pour se développer,
Petit, pompe dans mon énergie, mon amour, mes sentiments, mon âme pour exister,
Et une fois grand, je crains le pire!

Aujourd'hui je me demande à quoi ça sert d'être intelligent si on ne sait pas comment se prendre, s'arrêter, gérer, donner, espérer, respirer, se séparer, limiter, se retrouver, en gros comment aimer!


jeudi 7 janvier 2010

Copier Coller

Hier, après une journée de boulot  pénible arrosée de stress, j'avais une seule envie c'est de m'écrouler dans mon canapé sous une couverture bien au chaud à regarder la télé pour vider la tête!
 Là, je tombe sur une série américaine basique qui passe en ce moment: New York section criminelle, sans plus! La série parle d'une guerre contre le meurtre menée par une unité d'élites qui enquête sur des meurtres extrêmement violents en cernant  la psychologie des meurtriers. Alors je tombe sur l'histoire d'un juge, qui à part le fait qu'il trompe sa femme,  il s'autorise des putes et puis les passe à son fils pour son tour en guise de cadeau, ou vice versa, pour les tuer à la suite de l'acte sexuel... Je vous épargne les détails!
Les élites analysaient le profile de ses victimes tuées après abus sexuel, viol et drogues par le pervers: des filles jeunes, amantes, naïves parfois, belles créatures, demoiselles, muses, libres comme les papillons et sexy!

Quand soudain, Hop hop, j'ai un flash back en arrière, ne remontant qu'à 18h ce jour, j'ai eu un vague sentiment d'être encore au boulot à écouter mon collègue et ami lire  et commenter l'annonce que mon patron a déposé sur un site internet pour chercher de nouveaux collaborateurs (collaboratrices)!
C'est le même profil recherché avec juste un détail supplémentaire: La victime doit utiliser autocad!

C'est un copier coller de profil avec des adaptations mineures pour répondre à des envies diverses.

Où avais-je mis les pieds? où suis-je et dois-je m'inquiéter?

mercredi 6 janvier 2010

Retour difficile

Prise par un sentiment d'inquiétude quand j'ai entendu mon iPhone sonné ce matin, je me presse pour vérifier qui m'appel à 3h du mat et pourquoi, quand soudain je tombe sur mon alarme personnalisé "up to work" à 6:45h et me heurte à une vérité assez dure: Les vacances sont bien terminées!!!
Alors retour au réveil tôt, à l'armée de la préparation de la petite famille au matin, à la course pour arriver au boulot et à l'effort énorme à faire pour supporter les pervers de la journée.
Le seul avantage du retour c'est que je vais me remettre à l'écriture, partie de moi qui était aussi en vacances. On dirait la periode "vacances" c'est un moment de sommeil pour certaines activités quotidiennes et un réveil pour d'autres. Pendant ce temps j'ai pris soin de revoir mes amis, de redécouvrir combien mon homme et mon fils m'aiment, de dormir jusqu'à 10h avec une sieste l'après midi au bras de mes hommes et de découvrir une ville à plusieurs facettes souvent cachées par le manque de temps.
Aujourd'hui, je reprends le train train quotidien, la vie de la working mother avec une valise pleines de beaux souvenirs, d'amour et surtout quelques kilo en trop!