mercredi 14 mars 2012

I don't know how she does it



J’ai vu ce film hier, j’ai eu l’impression de revoir ma vie parisienne récitée à la façon hollywoodienne. La vie d’une femme mariée avec enfant à charge et un boulot plus que épuisant. Une workaholic qui jongle entre vie professionnelle le jour et vie privée la nuit, entre mari-idéal et hommes-du-bâtiment-séducteurs, entre enfants et collaborateurs, projets de construction et coloriage.

J’ai eu mes listes de does à la maison comme au boulot, j’ai eu mon Jack avec nos séances de bowling, de karting et même de pétanque, j’ai surtout eu et ai toujours mon Richard !

Le rôle de Richard, architecte aussi, correspond parfaitement au rôle de mon mari-idéal, sa position par rapport à ma vie, mon boulot, mon chaos organisé et mes cataclysmes répétitifs. Leurs regards sont identiques, leurs attitudes sont identiques et leurs compréhensions-gestion de la situation aussi.

A la seule différence près, la fin de l’histoire. Elle a gardé son boulot et son homme. Moi j’ai dû quitter mon job pour rester avec mon Richard et cie. J’ai aussi changé de pays pour aller au bout de mes projets et de mon amour.

Regarder ce film était encore plus excitant que la vrai vie, le fait de revoir cette course à la montre, la hectic life et ce stress d’un angle différent me permet de relativiser le présent et la décision que j’ai prise. Ca me rappel quand mari-idéal parlait de mon boulot devant des amis, j’avais l’impression de sortir de l’histoire et de la voire avec un autre regard, un regard plus pesé, plus objectif. Je comprenais plus facilement ce que je vivais et ce que je faisais par passion mettant un peu de côté ma vie personnelle au détriment d’une vie professionnelle très prenante.

Avant je remerciais mari-idéal, aujourd’hui je remercie Hollywood !