vendredi 5 mars 2010

Confessions d’un quadragénaire

Aujourd’hui, et comme tous les jeudi, on s’est retrouvé nombreux pour le déjeuner pré- réunion de chantier.

L’ambiance était à l’apéro qui a commencé au comptoir du troquet-cantine-restaurant portugais et qui a généré des discussions variées allant de la consommation d’alcool sur les chantiers, en passant par les plans des maisons reprenant la bobo attitude de la femme qui a sa propre chambre séparée de la chambre du mari pour me retrouver en train d’animer les confessions de quadragénaires.

Le sujet tournait autour de la notion de « maîtresse », d’«amant » et le besoin d’aller voir en dehors de la relation de couple bénit par l’union ou le mariage.

Cette relation extra conjugale se justifie par le fait qu’avec l’autre personne on peut être soi-même sans devoir se justifier, sans avoir à changer des détails dans nos comportements et exigences qu’insupporte notre moitié.

Le summum c’est se libérer de la peur qu’engendre la réponse négative à une demande particulièrement sexuelle !

Quand notre moitié ne partage pas nos désirs et positions sexuels, on peut pas l’obliger à faire partie de ce fantasme particulier et la proposition de ces idées avec cette même personne devient difficile de peur d’avoir un refus comme réponse et devoir vivre les jours en évitant son regard. Avec la maîtresse ou l’amant la crainte d’une réponse négative ne se pose pas, libère les tensions et nous permet de demander à réaliser nos fantasmes sexuels plus facilement. O pire on change de maîtresse !!!!

Un mec raconte qu’il refuse que sa femme le suce car elle embrasse les enfants quand son ami lui répond qu’est ce qui change elle suce son amant !

Super la discussion, la liberté de pensée et l’expérience.
A tous ceux qui croient en le couple idéal soudé pour la vie, sommes nous prisonniers d’une vie sexuelle classique sans fantasmes qui ne nous pousse pas à avoir un amant-maitresse ?
Avons-nous une ouverture d’esprit qui nous permet d’accepter l’autre avec tous ses fantasmes ?
Sommes nous prêt à sacrifier une relation pour une position sexuelle ? Est-ce une question de culture ou de generation?

jeudi 4 mars 2010

Blame it on me

Mika would say:

Blame it on the girls who know what to do
Blame it on the boys who keep hitting on you
Blame it on your mother for the things she said
Blame it on your father but you know he's dead


I blame it on you
I blame it on you for the ideals you taught me
I blame it on you for the values you gave me
I blame it on you for the guidelines in all situations
I blame it on you for the nice person you wanted me to be
I blame it on you for the perfect world you believed in
I blame it on you for the faultless persons I never met
I blame it on you for the pure feelings in each one of us

I blame it on you cause you made me a copy of you

But i’ll take that blame even though the blame is on you!

"Nine"

Je sors du film “Nine”, despite the fact that it’s a musical, avec deux questions ou réflexions en tête:

Le rôle de la maman dans la vie de son petit garçon qui grandit avec le bonheur, l’encadrement, l’évasion, les limites, l’amour, la présence, la fusion, les flops et l’inspiration. L’influence de l’image de la maman sur le parcours du petit qui guide ses mouvements, ses passions, ses amours et ses décisions.

L’importance et la grâce du personnage,
Le calme et l’hystérie du caractère,
La bonté et l’émotion du cœur,
ne sont que tout et son contraire et veillent sur les relations des deux êtres fusionnels au stade de la constitution, qui le resteront ou s’éviterons tout le long du parcours de la maturité.

Comment une maman arrive à imprégner le fantasme de son enfant de l’image de la mère parfaite, de l’amante sensationnelle, de la femme catholique ou de la sacrée pute au bois de boulogne, de l’image de la « mamma » à l’italienne voire à la libanaise !
Que faire pour réussir le plus beau et le plus dur rôle qui nous est offert à jouer le temps d’une vie ?

L’autre idée est celle de l’Amour ! Celle des acquis, des conquêtes et de la satisfaction.

On passe notre vie à la recherche de l’amour qui nous satisfait, nous comble, nous empêche de respirer et fait battre notre cœur à chaque mouvement de cil.

Certains l’adoptent et le vivent pleinement,
Certains le perfectionnent de peur de le perdre puis l’étouffent à force de le modeler,
D’autres attendent qu’il passe ou qu’ils passent à travers,
Et il y a ceux qui ont besoin de le perdre pour l’apprécier puis passent leur vie à le reconquérir pour le savourer.

Une tentation, un moment de faiblesse, un coup de tête, une façade qui cache un coeur misérable, une insatisfaction, une dispute, un besoin de vivre les rêves, un taux élevé de testostérone, tant d’excuses que nous aurons au retour de la sagesse et de la réalité suivies par le fameux : « I’m sorry ».

Sorry ! Mon dictionnaire du spelling and grammar French of France de ma splendide version de word me propose en correction le mot « Curry », ce mélange d’épices qui selon sa composition, peut être très doux ou très fort!
Demander pardon est également fort en émotions en regrets et surtout blessant. Fort pimenté qui fait monter nos larmes aux yeux juste au moment de le prononcer ….

Faut-il perdre l’amour qu’on a pour comprendre le besoin d’être aimé par une personne qui veille sur notre bonheur au quotidien ? Ne faut-il pas juste ouvrir les yeux plus large pour voir ? Ne faut-il pas tout juste aimer?