jeudi 7 avril 2011

Ce jeudi 7 Avril

En ce jour qui est le tien, les kilomètres nous séparent mais pleins d’autres choses nous réunissent.

Il est déjà minuit
Chez nous à Paris
Seule dans mon lit
Avec le petit je suis
À la main une bougie
Car d'un an tu as grandi!

De notre amour un cadeau je te ferai
Dans moi 9 mois je porterai
Dans quelques mois je te le présenterai….

En aucun cas, un Victor Hugo je m’improvise
Mais de mes sentiments je t’avise
Et de ces mots je ferais ma devise…


Et pour clore, je cite :

« Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !

Soyons le miroir et l'image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l'ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu'un !
Conserve en ton cœur, sans rien craindre,
Dusses-tu pleurer et souffrir,
La flamme qui ne peut s'éteindre
Et la fleur qui ne peut mourir ! »

- Victor Hugo

lundi 4 avril 2011

Un jeu de mots.....

Entre les copines enceintes, les copines qui viennent d'accoucher et celles qui font tout pour avoir un enfant, je jongle depuis un moment entre mots à 26 syllabes impossible à retenir et termes medico-technico-incompréhensibles!
J’ai tout entendu, j’ai tout mémorisé et utilisé au point même de commencer à parler grec ancien, limite latin, avec mon entourage….

Jusqu’au jour où je tombe sur le mot « Hystérosalpingographie » assez long et mystérieux et qui à lui tout seul, si on veut l’écrire, rempli la largeur d’une feuille.

Ce n’est pas la longueur seule du mot qui m’a interpellé, mais c’est quand la personne qui me l’a commenté m’a expliqué que ce mot vient de hystéro-, du grec ancien pour désigner « matrice » : Organe creux qui, chez la femme et les femelles des mammifères, contient le produit de la conception jusqu'à la mise au monde, salpingo- pour désigner les trompes et -graphie du grec ancien pour désigner « écrire ».

Aussi tôt que possible, j’ai consulté mon ami Google à la recherche de l’origine du concept : Le terme hystérie vient du médecin grec Hippocrate, qui inventa ce mot pour décrire une maladie qui avait déjà été étudiée par les Égyptiens. Le terme est dérivé du mot grec hystera, signifiant l'utérus. La maladie était donc intimement liée à l'utérus; la théorie admise étant que celui-ci se déplaçait dans le corps, créant les symptômes. Platon décrivait ainsi ses causes et ses manifestations: « L'utérus est un animal qui désire engendrer des enfants. Lorsqu'il demeure stérile trop longtemps après la puberté, il devient inquiet et, s'avançant à travers le corps et coupant le passage à l'air, il gêne la respiration, provoque de grandes souffrances et toutes espèces de maladies.

Quelle belle matrice de mots et de significations…. Après cette analyse, je n'ai pas pu m’empêcher de me demander pourquoi le mot hystérie est –il associé à l’organe origine de la conception chez la femme ? Pourquoi le terme est –il tout simplement associé à la femme ? Est-elle entrain de promulguer l’hystérie aux générations futures à travers les chromosomes X qu’elle transmet ? Est-elle responsable de la névrose des nouvelles générations ?