mercredi 18 mai 2011

People come to Paris to fall in love...

It has been 10 years since I started dating “Paris” also said to be the city of love, the city where romance was invented.

I decided to go for a walk and meet my “Paris” when I popped into a group of school students around 5 to 6 years old screaming of ecstasy and happiness because they saw the Eiffel tower, this famous tower built by Gustave Eiffel, virtually known by everyone in the world. Even Remy, the rat in “Ratatouille” gazes on rooftops along with this landmark!
It reminded me of my little “Sabi” having the same expressions in front of the Eiffel tower, the Seine or even Notre dame: “Look, Look mommy this is where Quasimodo lives, in the bell towers!” thanks to Disney, maybe, but first to Victor Hugo, Baudelaire, Paul Verlaine and many many more….

After then, I had to go meet another Parisian lover, Woody Allen, with whom I share my love for Paris. Just like him, I love the statues, kiosks, metro entrances, buildings, sidewalk-café,...
I love the rich history of this city written on its monuments, palaces, told in its theatres, hidden behind its facades or decorated by its lights.

The beauty of Paris is that you can go everywhere; it’s very easy, sitting on a bench or walking down the streets, to escape into a fantasy of your own, live a big romance and enter a movie dreamland!
In this city you can easily go meet Napoléon Bonaparte, Pierre and Marie Curie, Emile Zola, Jean de la Fontaine, Picasso, Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Dali, you can listen to Piaf or even Aznavour, you can contemplate Charles Garnier, Le Corbusier, Mallet-Stevens, Viollet-le-Duc or even sit on an Eames, a Jacobsen or a Jean Prouvé.

In 10 years in Paris, i got 3 great Love: in 2004, i fell in love with my great one, 2006 my mini me and 2011 my soon to be my shining star.
But I also got many lovers and firsts:
- My first kiss on the pont de la Tourelle, under the statue of St. Genevieve, the patron saint of Paris, designed by monumental sculptor Paul Landowski
- My fiancé’s proposal at the Train Bleu, a restaurant granted historical monument status by André Malraux and counted Coco Chanel, Brigitte Bardot, Jean Cocteau, Salvador Dali among its regular guests.
- My First brunch with my love at Les Deux Magots, the place to meet the literary and intellectual élite of the city. Its historical reputation is derived from the patronage of Surrealist artists, intellectuals such as Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, and young writers such as Ernest Hemingway.
- My first big laugh in front of the Grand Palais and the Petit Palais when my best friend came to visit,
- My first africain hot chocolate as a chocoholic at Angelina, the café that became my favorite hangout place as it was for Audrey Hepburn, Proust and Coco Chanel.
- My first Firework display on the 14th of July, a private party on the Top of the Museum of Quai Branly, under construction that year, discussing Jean Nouvel’s work with a coupe de champagne in my boyfriend’s arms.
- My first tiny little shared apartment near invalides
- …..

I can't stop but wonder if Paris will always be, to everybody, the city of good sex, fancy cheese and wine, crazy nights, romantic cafés and great love as it was for me the last 10 years?
I haven't left yet but I can’t stop thinking that there is no place like Paris, it will always be my favourite city!

jeudi 5 mai 2011

Dilemme.....

Il y a celles qui considèrent que l’accomplissement de soi, du couple et de la vie est l’enfant fruit de leur amour et il y a celles qui refusent de procréer et revendiquent le droit d’être femme avant d’être mère malgré la pression sociale.

Par nécessité, j’ai fait une commande sur le net de vêtements de grossesse. En cadeau j’ai reçu le magasine « 9 mois » que je cache depuis car je ne le trouve pas compatible avec mon décor minimaliste et anti objets envahisseurs colorés et encombrants ! J’ai quand même pris le temps de le parcourir en diagonale et de me rendre compte qu’il est destiné aux femmes enceintes et heureuses de l’être, à celles qui considèrent ces moments comme les plus beaux jours de leur vie ! (ndlr Florence Foresti : comment étaient leurs jours avant ?) Ce magasine est destiné à celles qui considèrent qu’avoir un enfant est la plus belle chose qui puisse arriver à une femme.
Moi les kilos en trop, les biberons, les contraintes, les conversations autour de la crèche ou des dernières couches lavables, non merci ! Je préfère les laisser aux autres !

Tiens, je peux aussi commenter pendant une heure les 100 raisons pour ne pas avoir d’enfants et ce n’est pas de la mauvaise foi, c’est du réalisme ! Avez-vous songé au fait que :
- L’accouchement fait mal ? Bon, moins depuis qu’il y a la péridurale, mais qu’en est-il des suites de l’épisio, des montées de lait ?
- Qu’avec un bébé de 0 à 12 mois vous n’avez en commun que les larmes, le reste du temps est pris par la bouffe, les changes, les vomissements,…
- Que ca peut nuire à la vie sexuelle surtout pour celles qui considèrent que leur gosse deviendra délinquant multirécidiviste s’il apprend que sa mère a une vie sexuelle.
- Que le rein que vous avez mis en vente sur eBay pour payer le salaire de la nounou n’a pas trouvé preneur, et qu’un bébé et son mode de garde coutent cher.
- Que vos mères et belles mères vous poursuivront pour vous expliquer que les petits pots tout fait ca donne le cancer des bébés… (sachant que ma mère première adepte de cette théorie, a eu le cancer à 60 ans sans avoir jamais gouter aux petits pots)

Et la liste est longue, sans parler du travail, de la discrimination, du fait qu’une femme après l’accouchement travaille plus à la maison et assume toujours 80 à 90 % des charges et pendant ce temps là, l’écart des salaires et toujours de 27% !

D’un autre coté, des études récentes aux états unis, prouvent que les femmes ayant eu des enfants ont moins de risque d’avoir un cancer que celles n’ayant pas. Alors la vie nous punira-t-elle si on n’a pas eu un enfant ? Par un cancer ?
Mais, en plus, le sabi de 5ans que j’ai déjà est devenu la prolongation de mon « moi » surtout qu’il est ma reproduction à 100% et cela ne peut que satisfaire et flatter mon coté narcissique et ma volonté de vouloir créer un prolongement de moi encore et encore et encore !

Névrosée alors ?

Entre la pression sociale, amicale, familiale et médicale, il n’est pas facile d’interroger son désir profond dans ce monde où l’homme n’a pas besoin d’être père pour être considéré comme un homme. Je continue à être mû par l’idée qu’il est naturel d’avoir un enfant que nous les femmes restons « filles » jusqu’à ce que nous devenions mères. (Réf : Elisabeth Badinter dans son livre Le conflit la femme et la mère)

Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander, pourquoi celles qui veulent avoir un enfant n’ont pas à se justifier et celles qui ne le souhaitent pas sont-elles obligées de s’expliquer ? Pourquoi avoir à choisir entre travailler ou enfanter ? y-a-t-il un moyen pour concilier les 2 en toute conscience ? Sans pression et avec la bénédiction de la société ? Comment séparer entre ce qu’on veut et ce qu’on doit faire ?