lundi 4 novembre 2013

Des villes et des hommes

 
Peu importe la destination, des hommes il y aura et des articles tu feras !! Les hommes sont tous, ou presque, identiques. Ils parlent de voitures, de foot et de Femmes comme par hasard! Quand deux ou trois sont réunis, le même discours est là, parmi eux.
 
A Marrakech, nous vivons dans des bulles, de petites bulles dans une grande bulle, des villages dans une grande ville, des groupes dans une grande communauté.
Hier, entre halloween avec les enfants du domaine, un diner avec le groupe du village dans lequel nous vivons et une soirée bien arrosée avec les copains de Casablanca, c’était limite la fête des voisins et de tous les potins !
 
Pendant que nous dinons dans un restaurant italien de la médina de Marrakech, nous avons discuté de superstition en se passant le sel. Et en parlant de cela, un chef d’entreprise de climatisation et de plomberie m’explique que les fuites d’eau rencontrées durant l’année de parfait achèvement avait une valeur importante aux yeux de son chef de chantier local. Pour ce dernier, une livraison plomberie d’un chantier sans fuite c’est porte malheur ! Et bien ça explique tout !!!!
 
Pendant ce même diner, un voisin-star fait son coming-out, c’était la révélation de la soirée. Je découvre un quinquagénaire hilarant, comique et amoureux. Le diner a pris une tournure différente, il nous a fait crever de rire au point de pleurer, il nous a causé un mal de ventre, il nous a fendue la gueule jusqu’aux oreilles.
"Ah s'il était possible d'exprimer par écrit toute la force d'un éclat de rire!"  Voltaire.
 
C’est un nouveau spécimen pour moi, un homme intéressé par les femmes, certes, mais pas toutes, surtout pas les jeunes. Elles sont jolies, charmantes, belles mais lui cherche la tranquillité d’esprit dans l’amour, il veut des femmes ménopausées car les jeunes de quarante ans à peine il les touche elles tombent enceinte !
Les jeunes sont bien pour «  l’imagerie mentale », pour reprendre sa fameuse expression, car l’essentiel du plaisir amoureux se passe dans la tête.
 
Apres nous avons eu droit au monologue de l’adulte immature, du garçon éternel dissimulé derrière un masque de maturité. Il nous a décrit ses sentiments face à l’amour d’une femme, comment replonger dans les désirs, les frissons comme un ado en attendant sa dulcinée à l’aéroport,  inondé d’amour, répétant comment lui apprendre en peu d'heure le beau secret du breuvage amoureux et la sentir frissonner sous l'assaut amoureux de ses caresses passionnées.
 
En fin de soirée, j’étais contente d’avoir rencontré un nouveau spécimen d’hommes, avec une belle « imagerie mentale », mais surtout revenir à l’idée que l’amour est comme le nombre PI : naturel, irrationnel et très important.