mardi 13 décembre 2011

Une liberté envolée




A ma naissance j'ai reçu un précieux cadeau. Un cadeau que j'ai chouchouter durant toutes ces années, un cadeau que j'ai vu grandir en même temps que moi pour se valoriser et prendre une place importante dans ma vie, un cadeau qui me permet de voler. Un cadeau qui n'est autre que des ailes qui sont vite devenu ma liberté!

Depuis une semaine je me suis envolée vers une nouvelle destination, je suis passée de la fille indépendante à la fille dépendante, de l'architecte à la femme au foyer, de Paris à Marrakech.
J’ai été amputée de mes ailes et enfermée dans une cage, une cage dorée de 100 hectares avec pour seule échappatoire un écran 17", une connexion Internet et des amis virtuels. Je me suis jamais sentie aussi loin de mon chez moi!

Ce sentiment de liberté perdue est-il lié au manque de sommeil, à l'absence d'un moyen de transport (privé ou public on s'en fou mais un moyen de transport bordel!), au besoin d'une vie socialo-professionnelle, ou à un début de baby-blues? Ma décision de partir, de quitter Paris était-elle la ligne rouge qu'il ne fallait absolument pas franchir?

1 commentaire:

  1. C'est le début et le changement est d'autant plus radical avec un nouveau-né. Ça ne fait qu'une semaine, tu ne peux pas déjà te sentir chez toi!
    Il faut du temps pour construire de nouveaux repères, de nouvelles habitudes et de nouveaux amis.
    Mon conseil: s'inscrire à des cours (de ce que tu veux) pour rencontrer des gens, pour te sentir intégrée dans un groupe social, pour avoir une bonne raison de sortir de ta cage dorée et respirer.Pour que tu aies autre chose à raconter à ton mari. Pour que parmi ces personnes tu te fasses un/une ami avec lequel tu iras boire un thé à la menthe - ah ben oui tu n'es plus à Paris donc ce ne sont plus des pauses café!
    Plein de courage!

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