samedi 13 février 2016

La Fête à Kech


Je suis sortie hier faire la fête et je suis rentrée à 06h du matin. J'ai dû dormir 2hr car les obligations de maman m'ont sortie très tôt du lit. Je n'arrive pas à rassembler mes idées pour écrire tout ce que j'ai en tête tellement j'ai des histoires à raconter.
J'ai fait la fête avec 4 hommes, mon mari et 3 de ses copains. Des copains avec qui la soirée est toujours au-delà de nos espérances, des copains qui savent faire la fête, des copains qui savent nous faire rire avec des expériences hors pair.

Nous étions les 3  réguliers de la bande des soirées marrakchi, un ami électricien qui a le don de faire  passer le courant pour une soirée inoubliable avec toute délicatesse et un 5ème qu'on n'a pas vu depuis un bail car aujourd'hui il vit la vie incroyable de la haute société en jet privé de Paris à New York et jusqu'à l'Afrique du sud pour faire des soirées avec l'élite fortunée dans des palaces, les carnavals, les courses de chevaux et les ventes aux enchères de voitures de collection. Une nouvelle vie dans laquelle il baigne par amour et qu'il dit avoir besoin parfois de vendre un rein pour pouvoir suivre le rythme.

Entre Beyrouth, Londres, Vegas, Ibiza et Paris j'ai réussi à faire la fête dans les plus belles et les plus extravagantes boîtes de nuit du monde mais je n’ai jamais halluciné comme à Marrakech. Une fois dans ma vie, un inconnu m'a touché les fesses en allant seule aux toilettes et c'était inhabituel et déplacer. A Marrakech limite j'ai un garde du corps quand je veux quitter la table pour aller au petit coin. Je ne dis pas que ce genre de choses n’arrive pas à l'étranger mais c'est moins flagrant qu'ici! 
Hier, les filles/femmes étaient déchaînées, nous ne pouvons ne pas distinguer les mariées des non mariées, les dragueuses des étudiantes (pour désigner les putes en jargon local) sans poser des questions ou sans les aborder. 

Une fille a attiré toute notre attention, elle était vêtu d'un petit chiffon, les mecs pariaient qu'elle n'avait pas de culotte, se déchaînait sur scène offrant un spectacle extravagant, provoquant et sexuel à toute l'audience que les managers l'ont laissé sur scène, acte interdit d'habitude. Puis nous avons découvert un homme d'un certain âge la filmer avec son portable et il s'est avéré être son mari. Les serveurs, les agents de sécurité et tous les mecs n'avaient de yeux que pour elle avec des grimaces qui foutait la honte à toute la gente féminine. Au point qu'un homme à côté de moi me sort: "j'ai envie de lécher sa chatte, c'est ma spécialité!!"

Puis en offrant quelques coupes de champagne à droite et à gauche on s'est retrouvé avec 4 filles sur notre table.
Une des filles m'a dit "boit un petit verre pour pouvoir t'amuser" comme si je ne termine pas la bouteille je ne vais pas profiter du moment, comme si je ne me saoule pas à fond je ne vais pas m'amuser!!!! Les limites n'existent pas. Comme pour ses 2 anglaises qui sont venues profiter d'une soirée marrakchi entre elles, qui ont finies à notre table et qui ont terminé complètement ivre, dormant debout ou écroulée sur la banquette les vêtements dans tous les sens exhibant des parties de leur anatomie mais qui ont eu la chance de tomber sur notre groupe avec des mecs respectueux et gentleman qui les ont aidé à sortir de boîte avec tous leurs effets personnels et mis dans un taxi en direction de leur hôtel. 


Mais ma grande découverte était le langage du monde de l'hôtellerie et de la restauration. Moi qui croyait avoir tout entendu dans le monde du bâtiment avec un langage cru, j'ai découvert qu'en cuisine on parle de "manger des moules car les huitres coupent la langue et que les moules sont trop bonnes et à effet relaxant même si elles sentent le poisson car elles ne peuvent en aucun cas sentir la truffe et que je ne peux jamais comprendre"

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