samedi 4 janvier 2014

Pourquoi tu pleures ?

A la mort de maman, il y a un an, une cousine assez sage, calme, réservée et que j’adore m’a dit : «  Cherche des réponses dans les livres, il y a des gens qui croient que la vie est une étape tout comme la grossesse, une étape pour l’être humain juste avant la naissance. La mort ne met pas fin à la vie, ainsi que nous l’avons cru par ignorance, mais elle n’est que le passage d’un stade de vie à un autre». La douleur encore trop forte, j’ai dû enregistrer ce message dans un coin de mon cerveau sans trop prendre le temps de l’analyser.
 
A l’époque la mort venait de me ravir un être tendrement aimé, ce que j’avais de plus cher au monde. Le monde me paraissait vide. Il me semblait que la vie ne valait plus la peine d’être vécue, j’avais l’impression que la joie m’a fui à jamais, que, désormais, pour moi l’existence ne contient plus rien, si ce n’est une tristesse sans espoir. J’étais terrassée par le désespoir et le doute dont le nuage me voile le soleil qui ne se couche jamais !
 
Aujourd’hui avec le recul, je comprends ce que ma cousine m’a dit et ceci suite aux différentes rencontres, que j’ai fait durant cette année, qui m’ont appris à chercher des réponses à l’intérieur de moi, dans mon histoire et qui m’ont permis de « connaitre la vie pour mieux comprendre la mort ».
 
Ces inconnus devenus des amis m’ont offert leur sympathie, leur aide et leur consolation :
« Tu pleures sur quelque chose qui, en réalité, n’est pas arrivé. Ta perte n’est qu’apparente et apparente à ton point de vue seulement. Quand tu te rendras compte nettement de ce qui est la vraie réalité, tu cesseras de pleurer ! »
« Il ne faut pas pleurer parce que notre tristesse fait mal à celui que nous aimons. »
« … Si tu désires communiquer avec ta maman, il te suffit de formuler très nettement tes idées dans ton esprit avant de t’endormir, avec la résolution ferme de lui en parler et tu  es sure de le faire aussitôt que tu auras rejoint ta mère pendant ton sommeil. »
 
Depuis j’ai dû revoir sur quelles bases est fondée ma croyance actuelle, quelle qu’elle soit !
Moi qui fondait ma croyance sur ce qu’enseigne l’église ou sur ce qui est censé être enseigné par quelque livre sacré,
Moi qui partageais la croyance de mon entourage, l’opinion généralement acceptée à notre époque,
J’ai dû essayer de dégager mon esprit de toute idée préconçue pour voir que cette opinion n’est pas basée sur une connaissance bien précise.
J’ai appris que plus nous saurons, plus entière deviendra notre confiance, car nous sentirons avec une certitude absolue qu’aussi bien nous-mêmes que nos morts, nous sommes entre les mains de la Puissance et de la Sagesse parfaites, dirigées par le parfait Amour, la conscience universelle ou Dieu comme bon nous semble de l’appeler.
 
 
La vérité n’est pas lointaine, elle est là, tout près, sous chaque feuille, derrière chaque sourire, chaque larme, elle est là, enfouie dans les mots, les sentiments, les pensées qui nous viennent. Mais elle est tellement bien dissimulée qu’il faut lui ôter ses masques pour la découvrir !
 
On ne court pas derrière la vérité, c’est elle qui vient à nous. Elle m’est apparu sous forme de rencontres, de personnes que j’ai pu croiser avant mais que je n’ai rencontré que après la mort de ma mère, ce n’est pas le fruit du hasard puisque rien n’arrive par hasard !
 
Merci à Isa, Laurent, Fred, Lila, Pierre, Etienne, Marie, Reema, merci pour tous les livres que vous m’avez conseillé de lire et merci pour la spiritualité de nos conversations. Je ne sais pas si c’est ma mère qui vous envoie, mais vous m’avez aidé à comprendre ma douleur pour mieux la surmonter!!!
 
Merci aussi à tous mes amis qui m’ont soutenu comme ils le pouvaient et comme ils le savaient !
 
« L’homme est une âme et possède un corps. Le corps n’est pas l’homme lui-même ; il n’en est que le vêtement…. Il s’ensuit donc que vous n’avez pas perdu  votre ami ; vous avez seulement perdu la vision du vêtement dans lequel vous étiez habitué à le voir. Le vêtement a disparu, mais l’homme qui le portait continue son existence et c’est à coup sûr l’homme et non le vêtement que vous aimez» Charles Webster Leadbeater
 

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