vendredi 9 novembre 2012

Comme une prière ou un moral bas

 
Quand nous savons qu’on risque de perdre à tout moment une personne chère, une partie prenante, décisionnaire et prévoyante de notre existence, nous savons aussi que le moral aura ses phases de spleen et de dépression.
 
Quand une amie nous annonce qu’elle vit la peine que nous vivons pour son jeune mari, ça ne peut qu’augmenter notre peine, nous enfoncer.
 
Il y a de ces jours ou tout semble noir, ou l’on se demande pourquoi on a choisi telle ou telle destination, pourquoi on perd notre vie à la gagner?
 
Mon pays d’origine et moi vivons une histoire d’amour destructeur ! Je l’adore pour son exotisme, je le hais pour son instabilité. Je l’adore pour sa sociabilité, je le hais pour sa sauvagerie.
Je ne sais pas vraiment pourquoi je parle de lui, c’est peut-être parce que je lui reproche sa fragilité qui m’éloigne de lui, de ma famille.  Ma conviction-religion-éducation ne me permet pas de blâmer le bon Dieu pour ce qui me fait subir ni pour les épreuves qui met sur mon chemin. Il faut bien trouver un fautif !
 
Il n’y a pas plus triste que d’être loin de sa famille surtout quand celle-ci vit la maladie, la tristesse et la souffrance. Il n’y a pas plus dur que d’être à l’écart des problèmes au lieu de les vivre avec les autres. Il n’y a pas plus difficile que d’être partagé entre l’avenir d’une jeune génération et le destin d’une  autre qui s’éteint.
 
Mes pensées, mon âme, mon cœur et tout mon esprit sont avec toi, minute par minute, seconde par seconde, le temps ne passe plus, il s’est arrêté le 14 février 2011, le jour où tu m’as annoncé la mauvaise nouvelle.
 
Je refuse de te perdre, je souffre en silence mais accroche toi !

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